Les premières actions se situent, très ponctuellement, dans les hautes vallées du Nouristan et de la Kunar : fourniture de semences, actions vétérinaires... Elles sont, dès l’origine, soutenues par des financements, d’abord modestes, du Ministère des affaires étrangères français. L’équipe de terrain, très réduite, ne dispose pas de véritable logistique. Toutefois, des liens se nouent avec les populations et la connaissance des réalités locales s’approfondit.
Après le retrait des Soviétiques en 1989, puis la prise de Kaboul en avril 1992 par les moudjahidines, des milliers de familles réfugiées au Pakistan retournent en Afghanistan. En 1992, la Commission Européenne débloque des fonds importants pour la reconstruction de l’Afghanistan. MADERA étend et professionnalise son action, renforce son équipe de terrain. Ses objectifs sont alors de sécuriser la production alimentaire : remise en état des systèmes d’irrigation et de drainage, des terres agricoles, fourniture d’intrants, soutien à un réseau de cliniques vétérinaires, campagnes de vaccination animale, soutien aux activités en arboriculture.
A partir de 1992, MADERA étend et professionnalise son action, en vue de sécuriser la production alimentaire. Les activités démarrent dans le Wardak (districts de Behsud) en 1992, puis en 2001 à Ghor.
Après la chute du régime des Talibans, en 2001, le bureau principal de MADERA – initialement basé à Peshawar, puis à Jalalabad – est transféré à Kaboul.
Depuis 2005, les relations établies avec les communautés et les autorités locales dans les zones d’intervention de MADERA ont été renforcées, au travers d’un développement intégré et participatif.
