Les besoins auxquels notre projet répond :

Les problématiques de bien-être et de santé mentale vécues par les personnes exilées ont trop souvent été ignorées (troubles de stress post-traumatique, risques suicidaires, usures, dépression, altération durable du fonctionnement). Qu’il s’agisse des personnes concernées, des intervenants sociaux ou des associations, tous sont unanimes et alertent sur l’urgence à agir sur ce sujet. Les trajets ont été violents, les ruptures nombreuses. Les difficultés d’accueil et d’accompagnement en France ne favorisent pas l’amélioration de l’état de santé des personnes exilées.

Les troubles psychologiques et la précarité s’entretiennent dans un cercle vicieux. Agir d’une manière collective et coordonnée pour la santé mentale positive permet un accueil sanitaire de qualité et l’amélioration de l’intégration et de la participation citoyenne des personnes.

Une bonne santé mentale pour les personnes exilées est le terreau d’une dynamique de résilience durable qui conduit à retrouver toutes ses chances dans la construction d’un projet professionnel, le développement d’un projet de vie mais aussi trouver dans les valeurs de la République, les valeurs qui furent parfois défauts dans son pays d’origine.