11.10.2022 Article accessible sur Ouest France ici.
Basée à Paris, l’association Madera aide des exilés à s’insérer dans les territoires ruraux en France. Deux jeunes Afghans ont ainsi trouvé formation et travail dans l’agglo de Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor) et un troisième, Ali Ahmed, vient d’arriver à Saint-Quay-Portrieux pour se former en cuisine.
Ici, c’est très joli, très calme…Ali Ahmed Zamiri, 21 ans, vient tout juste de débarquer du train qui l’amène de Paris. Le voilà sur le port de Saint-Quay-Portrieux, qu’il découvre sous le soleil. Arrivé en France en 2019, le jeune Afghan vivait en Île-de-France, où il a appris le français et obtenu, l’an dernier, une carte de séjour au titre de la protection subsidiaire.
Ce qui l’amène dans le Goëlo ?
Le jeune homme démarre une formation de commis de cuisine, cursus qui se déroulera au CLPS de Saint-Brieuc et à la Closerie de Saint-Quay. Son objectif est de trouver un emploi dans la région, si possible dès la saison estivale 2023. Un parcours dans lequel il est accompagné par l’association Madera, basée à Paris. Ali Ahmed est très enthousiaste et motivé
, constate Sylvain Adout, vice-président, qui habite Étables-sur-Mer.
Madera, c’est quoi ?
L’association existe depuis plus de trente ans, relate Sylvain Adout. Elle travaillait jusqu’en 2018 en Afghanistan pour aider au développement rural. C’est devenu trop compliqué pour des raisons financières et de sécurité, mais on souhaitait continuer à faire des choses pour les Afghans.
La solidarité internationale, Madera la pratique donc désormais non plus à l’étranger, mais sur le territoire français. Elle a élaboré un programme d’accompagnement et d’aide à l’insertion socioprofessionnelle pérenne des réfugiés, dans les territoires ruraux et périurbains, en France.
Pourquoi cibler les territoires ruraux et périurbains ?
Parce que dans les grandes métropoles, les migrants sont très nombreux et leur trouver une place dans un dispositif de formation s’avère ardu. On voit qu’en zone rurale, les structures d’accompagnement sont moins concernées par cette problématique
, explique Sylvain Adout. En plus de ses ateliers sur l’emploi (rédiger un CV, passer un entretien), l’association propose des ateliers sur l’interculturalité, qui donnent des clés aux étrangers sur la vie ici, en dehors des grandes villes.
Pour quels résultats ?
Depuis 2020, Madera a touché 300 exilés afghans à Paris. Une trentaine a trouvé un emploi et une cinquantaine est en parcours d’insertion.
Dans les Côtes-d’Armor, un jeune, formé à la Closerie, travaille désormais dans un restaurant du Goëlo, et un autre vient de quitter sa formation bâtiment au CFA de Plérin, embauché par son patron
.
Pourquoi un appel est-il lancé aux bénévoles ?
Notre métier, c’est le développement international, pas l’insertion professionnelle. Autour de toutes les personnes accompagnées, on cherche des partenariats avec ceux dont c’est la partie et on veut fédérer. Si des particuliers veulent donner un coup de main pour du covoiturage, de la conversation en français, etc., ils sont les bienvenus.
Pour un logement également car, pour l’instant, Ali Ahmed Zamiri est sur la liste d’attente du foyer Sillage, à Saint-Brieuc. Il n’a pas le permis, il faut donc un endroit desservi par les transports en commun, dans l’idéal, à Saint-Brieuc ou à Saint-Quay-Portrieux.
Madera, contact : tél. 01 43 70 50 07 ; mail, programmealijan@madera-asso.org
Article accessible sur Ouest France ici.
Basée à Paris, l’association Madera aide des exilés à s’insérer dans les territoires ruraux en France. Deux jeunes Afghans ont ainsi trouvé formation et travail dans l’agglo de Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor) et un troisième, Ali Ahmed, vient d’arriver à Saint-Quay-Portrieux pour se former en cuisine.
Ici, c’est très joli, très calme…Ali Ahmed Zamiri, 21 ans, vient tout juste de débarquer du train qui l’amène de Paris. Le voilà sur le port de Saint-Quay-Portrieux, qu’il découvre sous le soleil. Arrivé en France en 2019, le jeune Afghan vivait en Île-de-France, où il a appris le français et obtenu, l’an dernier, une carte de séjour au titre de la protection subsidiaire.
Ce qui l’amène dans le Goëlo ?
Le jeune homme démarre une formation de commis de cuisine, cursus qui se déroulera au CLPS de Saint-Brieuc et à la Closerie de Saint-Quay. Son objectif est de trouver un emploi dans la région, si possible dès la saison estivale 2023. Un parcours dans lequel il est accompagné par l’association Madera, basée à Paris. Ali Ahmed est très enthousiaste et motivé
, constate Sylvain Adout, vice-président, qui habite Étables-sur-Mer.
Madera, c’est quoi ?
L’association existe depuis plus de trente ans, relate Sylvain Adout. Elle travaillait jusqu’en 2018 en Afghanistan pour aider au développement rural. C’est devenu trop compliqué pour des raisons financières et de sécurité, mais on souhaitait continuer à faire des choses pour les Afghans.
La solidarité internationale, Madera la pratique donc désormais non plus à l’étranger, mais sur le territoire français. Elle a élaboré un programme d’accompagnement et d’aide à l’insertion socioprofessionnelle pérenne des réfugiés, dans les territoires ruraux et périurbains, en France.
Pourquoi cibler les territoires ruraux et périurbains ?
Parce que dans les grandes métropoles, les migrants sont très nombreux et leur trouver une place dans un dispositif de formation s’avère ardu. On voit qu’en zone rurale, les structures d’accompagnement sont moins concernées par cette problématique
, explique Sylvain Adout. En plus de ses ateliers sur l’emploi (rédiger un CV, passer un entretien), l’association propose des ateliers sur l’interculturalité, qui donnent des clés aux étrangers sur la vie ici, en dehors des grandes villes.
Pour quels résultats ?
Depuis 2020, Madera a touché 300 exilés afghans à Paris. Une trentaine a trouvé un emploi et une cinquantaine est en parcours d’insertion.
Dans les Côtes-d’Armor, un jeune, formé à la Closerie, travaille désormais dans un restaurant du Goëlo, et un autre vient de quitter sa formation bâtiment au CFA de Plérin, embauché par son patron
.
Pourquoi un appel est-il lancé aux bénévoles ?
Notre métier, c’est le développement international, pas l’insertion professionnelle. Autour de toutes les personnes accompagnées, on cherche des partenariats avec ceux dont c’est la partie et on veut fédérer. Si des particuliers veulent donner un coup de main pour du covoiturage, de la conversation en français, etc., ils sont les bienvenus.
Pour un logement également car, pour l’instant, Ali Ahmed Zamiri est sur la liste d’attente du foyer Sillage, à Saint-Brieuc. Il n’a pas le permis, il faut donc un endroit desservi par les transports en commun, dans l’idéal, à Saint-Brieuc ou à Saint-Quay-Portrieux.
Madera, contact : tél. 01 43 70 50 07 ; mail, programmealijan@madera-asso.org